Pour lutter contre le harcèlement à l’école, le gouvernement a lancé une nouvelle campagne. Des actions qui visent à protéger les marmailles. A La Réunion, nombreux sont ceux qui hésitent à briser la loi du silence.
De la simple raillerie aux violences physiques... Le harcèlement scolaire prend différentes formes. Au niveau national, un enfant sur dix est victime de harcèlement à l’école et la loi du silence peut parfois pousser les enfants à commettre l’irréparable ?.
A La Réunion comme en métropole, les parents et les enseignants demandent plus de moyens d’accompagnement pour ces jeunes victimes. Ils sont bien souvent âgés de 8 à 15 an : sac sur le dos et attitude normale, beaucoup veulent cacher leur mal être…
Dans le sud de l’île, deux collégiens victimes de harcèlement scolaire en CM2 ont accepté de témoigner sous couvert d’anonymat. Victimes de rackets, ce jeune collégien affirme qu’il ne pouvait "rien faire" face à ses agresseurs...
Plusieurs élèves toujours victimes de harcèlement à l’heure actuelle refusent de s’exprimer, par peur de représailles et d’aggraver encore leur situation… Leurs parents sont inquiets, demandent l’intervention des chefs d’établissement et du Rectorat. Ils ne peuvent plus supporter de voir la santé mentale de leur enfant se dégrader comme l’expliquer un parent d’élèves, toujours sous couvert d’anonymat.
Le gouvernement lance actuellement un plan d’action contre ces persécutions qui se développent également sur internet et notamment les réseaux sociaux. Mardi 26 novembre, le ministre de l’Éducation Nationale a annoncé la mise en place d’une nouvelle campagne qui cible précisément le cyberharcèlement dont le développement. "Ce cyberharcèlement peut prendre la forme d’insultes et de moqueries, mais aussi de propagation de rumeurs, de piratage de comptes et d’usurpation d’identité digitale, de publication de photos ou de vidéos de la victime en mauvaise posture...".
Vincent Peillon a présenté - entre autres - "une campagne télévisée, des dessins animés pour sensibiliser les écoliers, un plan de formation des personnels et des ressources en ligne prodiguant des conseils aux élèves victimes, aux familles et aux témoins...". Toutes ces mesures visent à protéger les marmailles victimes d’humiliations, de moqueries, d’insultes... Il faut savoir que le harcèlement touche environ un enfant sur dix en primaire et au collège et peut aller du vol de goûter ou des moqueries aux insultes, brimades ou menaces, jusqu’aux coups, au racket ou aux violences sexuelles.
Pour protéger les marmailles, il est indispensable d’agir pour lutter contre le harcèlement à l’école.