Le lundi de Pentecôte n’est pas férié et chômé pour tout le monde, y compris au sein de l’Education Nationale. Certains enseignants et autres personnels pédagogique ont décidé de se réunir afin d’assurer leur "journée de solidarité" ce lundi 1er juin. A l’exemple du collège Juliette Dodu à Saint Denis où les professeurs travaillent actuellement, sans les élèves, afin d’assurer la préparation de la rentrée 2009/2010.
Le lundi de Pentecôte apparaît tel un véritable casse-tête pour savoir qui travaille et qui ne travaille pas...
Au sein de l’Education Nationale, les élèves bénéficient d’un week end prolongé mais ce n’est pas le cas de tous les enseignants.
En effet, dans certains établissements du 1er ou du 2nd degré, le personnel encadrant a fait la choix de travailler en ce 1er juin.
Cette "journée de solidarité active" permet aux professeurs de se réunir en ateliers de travail pour assurer l’organisation relative à la rentrée 2009/2010 ou bien encore, faire avancer les projets pédagogiques de l’établissement.
Ce matin, le collège Juliette Dodu était donc ouvert aux professeurs mais également aux personnels administratifs dans le but de travailler. Sans la présence des élèves, ces professionnels de l’Education Nationale peuvent ainsi bucher ensemble sur l’avancée des projets et des impératifs à mettre en oeuvre pour la prochaine rentrée.
Ce collège implanté au coeur de Saint Denis est donc actuellement occupé par une centaine de personnels de l’Education Nationale, tous à pied d’oeuvre autour de différents axes de travail, répartis en plusieurs ateliers de réflexion.
Toutefois, la mise en place de cette journée de solidarité n’est pas obligatoire, chaque établissement scolaire fait ses choix pour organiser ce temps de travail.
D’autres professeurs de l’île effectueront ces heures soit en plusieurs fois, ou opteront pour une autre organisation.