Pour dénoncer la réduction d’une prime réservée aux élèves policiers, le second syndicat des gardiens de la paix appelle à une grève illimitée des PV. A la Réunion, le mouvement est suivi par 1/4 des fonctionnaires.
Le message lancé par le secrétaire général du syndicat Alliance Jean-Caude Delage a été largement relayé à La Réunion. L’organisation, deuxième syndicat des gardiens de la paix, s’oppose au projet de réduction d’une indemnité des élèves policiers.
Cette mesure encore à l’état de projet entraînerait la baisse de la prime de risques des policiers en formation. Cette indemnité qui varie entre 350 et 400 euros passerait alors de 26 à 12%.
Pour le secrétaire départemental du syndicat Alliance à la Réunion, un tel coup ne peut être porté aux salaires des gardiens de la paix. Comme l’indique Aldo Bègue, "le risque à terme, c’est que le salaire de l’ensemble des fonctionnaires de la Police Nationale subisse le même sort".
Au début du mois de septembre, des fonctionnaires de la Police Nationale avait fait la grève des PV. Cette fois-ci, ils assurent que leur action s’inscrira dans le temps.
Les contrôles se poursuivront et les missions de service public seront toujours assurées. En revanche, les policiers qui suivent le mouvement ne procèderont plus à la verbalisation. A La Réunion, un quart des fonctionnaires de la Police Nationale sont pour l’heure concernés par cette grève des PV illimitée.
