Les élèves de trois écoles primaires ont célébré le maloya à Saint-Benoît. A travers différents ateliers, les marmailles ont mis à l’honneur la musique de leurs ancêtres.
La musique de l’île intense s’est faite entendre vendredi à Saint-Benoît. A l’école élémentaire Emilie Moreau, les élèves ont dansé et chanté pour fêter l’anniversaire de l’inscription du maloya au Patrimoine immatériel de l’Unesco. Une reconnaissance internationale acquise il y a trois ans et qui suscite la fierté de la population.
Vêtus de tenues traditionnelles, les marmailles des écoles Emilie Moreau, Les Girofles et Alexis de Villeneuve, ont présenté le fruit de longues heures d’entraînement, pour le plaisir de leurs parents et des enseignants qui les encadrent.
En marge des spectacles, des ateliers pratiques avaient également été mis en place. Le but de cette opération était multiple : faire découvrir le maloya aux jeunes, comprendre l’histoire de ses origines, découvrir ou redécouvrir les instruments et apprendre à en jouer. Soucieux de transmettre ce patrimoine aux plus jeunes, plusieurs groupes locaux avaient répondu présents.
Les écoliers ont ainsi pu s’initier à la fabrication d’instruments de musiques créoles, tels que le roulèr ou encore le kayamb. Outre l’aspect festif, cette deuxième édition du Maloya proposait une réflexion autour de cette musique traditionnelle qui fait partie intégrante de l’histoire de l’île. L’exposition a été réalisée par des classes de CM2 et de CM1.