À l’occasion d’une conférence de presse organisée, ce 29 mai, par l’Association Réunionnaise des Blessés des Armées (ARBA), des anciens combattants sont revenus
sur leur expérience. Accompagnement ou bien refuge, l’ARBA permet une réinsertion psychosociale pour les anciens militaires passés dans le civil.
Créée en 2019, l’Association Réunionnaise des Blessés des Armées (ARBA) a pour but de venir en aide aux blessés des armées et aux demandes des anciens combattants blessés dans l’exercice de leur fonction ou au champ d’honneur.
À l’occasion d’une conférence de presse organisée par cette structure, ce 29 mai à la mairie annexe de la Ligne Paradis à Saint Pierre, des blessés de guerre ont pu témoigner de leur expérience.
Située à Saint-Pierre, la mission principale de l’association est d’accompagner les blessés de guerre dans leur réinsertion psychosociale.
"Quand je suis arrivé ici, j’étais complètement à la rue. Les structures de l’armée (...) ne sont pas faites quand on part à la retraite", explique un ancien militaire.
"C’est vrai qu’avec un frère d’arme, c’est plus facile de discuter. On a plus de chance de discuter avec lui des choses qu’on a vécu contrairement à un psychologue. Ce n’est pas pareil", rapporte un autre ancien militaire.
"Je suis arrivé à La Réunion pour finalement travailler à Madagascar. Mais depuis le mois de novembre de l’année dernière, je suis bloqué sur l’île à cause du Covid et si il n’y avait pas eu l’ARBA et le refuge, je me serais retrouvé à la rue", raconte un membre de l’association.
C’est la première structure de ce type créée dans l’Océan Indien. Cette dernière sollicite des subventions auprès de la mairie.