Un tiers des 500 000 défibrillateurs installés dans les lieux publics en France sont hors d’usages, c’est ce que révèle une étude nationale. Lorsqu’ils sont entretenus, ces appareils permettent de sauver des vies. À La Réunion, l’aéroport Roland Garros fait appel à un sous-traitant pour effectuer la maintenance d’une dizaine d’appareils placés dans l’aérogare.
Les défibrillateurs peuvent sauver des vies...lorsqu’ils fonctionnent. Selon une étude nationale, un tiers des appareils installés dans les lieux publics en France sont hors d’usages. Une maintenance doit être faite sur ces appareils au moins une fois par an.
Grâce à une application, Thomas vérifie chaque élément de l’appareil. "Si le voyant est vert sur l’appareil, cela confirme que son auto test est bien passée et qu’il est totalement opérationnel. Il faut vérifier que les électrodes sont encore bonnes pendant une certaine période et vérifier qu’il n’y a pas d’alerte au niveau de la batterie et des piles de l’appareil", explique Thomas Stanus, responsable du service maintenance et technique.
Avec un défibrillateur, les chances de survies lors d’un arrêt cardiaque sont quatre fois plus importantes. L’outil est indispensable pour porter secours. "Si j’entame un massage cardiaque et qu’il ne fonctionne pas, ce sera la panique à bord. Je devrais continuer le massage cardiaque et attendre l’arrivée des secours", indique Frédéric Gaudin, gérant d’une société de maintenance de défibrillateurs.
À l’aéroport Roland Garros, l’entretien des défibrillateurs est sous-traité à une entreprise. "Notre site dispose de 12 VEA, il est indispensable de s’assurer qu’en cas de besoin, ils soient opérationnels", explique Jean-Luc Anzoully, directeur adjoint à la sécurité à l’aéroport de Rolland Garros.
Pour le moment, aucune loi n’oblige les exploitants à assurer leur bon fonctionnement.