Alors qu’avec le confinement, l’air redevenait respirable, désormais, cela n’est plus qu’un lointain souvenir.
Depuis le déconfinement, la pollution de l’air est remontée. La raison, une hausse du trafic et la reprise des activités.
Pendant le confinement, la pollution avait chuté. Mais depuis maintenant quelques semaines, on observe une remontée en flèche. Elle est même supérieure aux niveaux habituels, c’est à dire ceux observés avant le confinement.
Pendant le confinement, la concentration du dioxyde d’azote est en forte baisse. De 20 à 60 %, nous explique Atmo Réunion. Pendant la dernière semaine de confinement, le trafic augmente et la pollution remonte. Au début du déconfinement, les niveaux remontent encore. Ils dépassent même les niveaux habituels. Avec 1 à 5 % de plus, qu’avant le confinement, explique Atmo Réunion.
La hausse de la pollution de l’air est due à la reprise progressive du trafic routier dans les grandes villes.
Une remontée progressive car certains privilégient toujours le télétravail autant que possible et évitent de se déplacer trop loin de leur domicile. La raison, l’interdiction des déplacements au-delà de 100 km sans motifs impérieux.
Il fallait s’y attendre, avec le déconfinement, la pollution de l’air est remontée, et notamment en Ile-de-France.
"Sur la période du 11 au 31 mai, la reprise progressive des activités, et particulièrement du trafic, a conduit à une remontée des quantités de polluants rejetés dans l’atmosphère pour les oxydes d’azote (NDLR : polluant essentiellement émis par le trafic routier) et les particules (PM10 et PM2.5) à des niveaux équivalents à 80 % des émissions observées avant le confinement, et jusqu’à 90 % pour le boulevard périphérique", indique Airparif.
"Les émissions de CO2 sont également reparties à la hausse, avec une augmentation jusqu’à 80 % des niveaux habituels", précise Airparif.
En termes de qualité de l’air, cette remontée des émissions se traduit par un "retour à la normale […] graduel, avec une intensité variable suivant les polluants. Mais d’ores et déjà les niveaux de pollution se rapprochent des conditions habituelles en Ile-de-France à cette période de l’année".
Ainsi, pour les particules fines "après une diminution de -7 % pendant le confinement, les niveaux observés habituellement à cette période de l’année sont atteints de nouveau », alors que pour le dioxyde d’azote, la baisse de concentration dans l’air « est passée de -25 % pendant le confinement à -15 % sur les 3 premières semaines de déconfinement".
Peu voire pas de circulation, des usines au ralenti voire à l’arrêt…. Pendant le confinement, les émissions, notamment celles liées au trafic routier, ont été divisées par quatre.
A La Réunion, on notait même une baisse de l’ordre de 75% de la concentration journalière en dioxyde d’azote dans l’air ambiant.