Les sapeurs-pompiers de la caserne de Sainte-Marie ont manifesté ce mercredi pour dénoncer leurs conditions de travail qu’ils jugent inacceptables.
Une carcasse de véhicule d’intervention abandonnée aux abords de la caserne, des tenues de travail usées et des locaux vétustes : les sapeurs-pompiers de Sainte-Marie se sont mobilisés ce mercredi pour dénoncer ces différents problèmes qui illustrent selon eux la dégradation de leurs conditions de travail.
Les soldats du feu se disent excédés par les nombreux dysfonctionnements qui les pénalisent au quotidien. A titre d’exemple, ils citent l’absence de hangar pour entreposer les véhicules d’urgence.
Autre point de discorde : les équipes ont été installées dans des pré-fabriqués. Ce transfert annoncé comme temporaire devait s’opérer dans le cadre de la construction d’une nouvelle caserne. Mais, six ans après, rien n’a changé et les personnels - professionnels et volontaires - tirent la sonnette d’alarme.
Les sapeurs-pompiers qui dépendent du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) demandent une amélioration de leurs conditions de travail.
Ils réclament plus particulièrement l’obtention de nouveaux équipements pour remplacer ceux qui sont usagés et pour pallier le manque de matériel.
Les travailleurs disent attendre aussi une réhabilitation de leur espace de travail (nouvelles douches, intervention sur les installations électriques endommagées, mise en place de nouveaux luminaires fonctionnels, etc).
A ces revendications s’ajoute enfin une demande d’effectifs humains. A l’heure actuelle, 32 sapeurs-pompiers professionnels travaillent à la caserne de Sainte-Marie, contre 40 pompiers volontaires. Ces-derniers regrettent de voir leurs missions limitées en raison de leur statut.