Plus de surveillance de la voie publique à Saint-Benoît : c’est la mission des onze agents qui viennent d’être recruter. Ils seront ensuite formés et pourraient verbaliser plus d’infractions.
La ville de Saint-Benoît vient de recruter onze agents de surveillance de la voie publique (ASVP). Leur mission est semblable à celle des policiers municipaux : réglementer le stationnement, lutter contre les nuisances sonores ou encore les dépôts sauvages.
Ils pourront également veiller à ce que les usagers de la mer respectent les interdictions établies par l’arrêté préfectoral restreignant la baignade et les activités de surf et de bodyboard sur le littoral réunionnais.
"Ils sont tout à fait dans cette prévention, à demander aux gens de sortir de l’eau, mais pas de verbaliser. Quand leur mission ne leur permettront plus d’aller plus loin, ils feront appel à la police municipale et même à la police nationale", explique André Asson - chef de la polie municipale de Saint-Benoît.
Dans les autres communes, les ASVP sont souvent assimilés aux contrôles de parcmètres. La ville de Saint-Benoît n’est pas équipée d’horodateurs et la création de ce service ne devrait pas changer la donne.
"Pour l’instant nous n’avons pas cette perspective. Si un jour ça devenait indispensable, évidemment on le fera. C’est l’intérêt général qui doit primer et non l’intérêt privé de chaque automobiliste. Pour l’instant ce sera surtout de la surveillance du stationnement de manière générale", selon Jean-Claude Fruteau - député-maire de Saint-Benoît.
Ces agents ne sont pas armés, ils sont équipés uniquement d’un téléphone portable, d’un carnet de contravention et d’un vélo. Leur présence dans les rue bénédictines semble plutôt bien accueilli.
Pour l’instant, les missions de ces ASVP sont assez restreintes, mais grâce à des formations, ils pourraient être amenés à verbaliser de plus en plus d’infractions.