Les amateurs du tangor risquent de s’inquiéter... L’agrume particulièrement apprécié par les Réunionnais est attaqué par une bactérie.
Vendu en moyenne à 1,50 euro le kilo, l’anti-grippe connaît un franc succès à La Réunion. Mais cette année, les producteurs doivent faire face à la maladie du HLB ou greening.
L’agrume qui est principalement cultivé dans la commune de Petite-Ile est censé arriver à maturité à la fin du mois de juillet. Mais pour les producteurs, l’inquiétude grandit car la maladie du HLB ou greening s’attaque à tout type d’agrume.
Dans les vergers, les producteurs redoutent une mauvaise récolte. "Les feuilles sont touchées. Le fruit ne se développent plus comme il le faudrait. Les fruits sont invendables."
Dans cette production de Petite-Ile, les autorités ont demandé aux producteurs d’arracher leurs plantations pour se débarrasser du parasite. "On ne peut pas faire ça. Ce sont des arbres de près de 40 ans."
Cette bactérie qui attaque la plante cause de gros dégâts. "La plante s’abîme et donne de petits fruits de mauvaise qualité. Même s’ils sont consommables, cela n’est plus rentable économiquement".
Pour l’heure, il n’existe aucun procédé pour lutter contre le greening.
L’orange péi est une espèce hybride venue de la Jamaïque et à l’heure actuelle, la production est clairement menacée.
Reconnaissable à sa forte teneur en sucre et son léger goût acide, le tangor sert le plus souvent à la préparation de jus. Il est également consommé aux Etats-Unis et en Afrique du Sud où il est connu sous les noms de mandora ou topaze.
Quelques astuces pour choisir ses tangors : l’agrume est reconnaissable à sa forme aplatie sur le dessus. Les tâches brunes sur le fruit ne doivent pas rebuter les consommateurs car elles attestent de sa qualité.