Ce mercredi 9 juin, le Préfet Jacques Billant va s’adresser aux Réunionnais et Réunionnaises à propos de la crise épidémique qui frappe La Réunion. Et alors que la 3e phase du plan de désescalade avait été annulée, des annonces pourraient être attendues.
Jacques Billant prendra donc la parole ce mercredi, à l’issue d’une réunion de sécurité et de l’entretien hebdomadaire avec les 24 maires de l’île.
Sa prise de parole sera à suivre dès 17 heures sur Antenne Réunion et LINFO.re !
Le 25 mai dernier, et alors que la situation à La Réunion ne s’améliorait pas, le Préfet avait annoncé l’annulation pure et simple de la 3e phase du plan de désescalade.
Le 1er juin également, il annonçait également se laisser un délai d’une quinzaine de 15 jours avant de prendre de nouvelles mesures.
Ce jour de décision est donc peut-être pour aujourd’hui ? Réponse cet après-midi.
Lors de sa prise de parole, tant attendue par les Réunionnais, le Préfet pourrait envisager deux scénarios.
Le premier, celui que beaucoup espèrent, l’annonce de nouvelles mesures d’allègement des restrictions avec un nouveau plan de désescalade.
Soit attendre quelques jours que la situation s’améliore pour envisager de nouvelles mesures.
Cette prise de parole prévue le 9 juin n’est pas anodine. En effet, ce mercredi 9 juin était la date initialement prévue par la Préfecture de La Réunion pour entamer la 3e phase du plan de désescalade, à savoir, hausse du couvre-feu, ouverture des restaurants (intérieur comme extérieur), ouverture des salles de sport mais également reprise des compétitions pour les sports collectifs et de combats.
Une date qui tombe pile au moment où le Préfet a également annoncé la levée des motifs impérieux et de la septaine pour toute personne étant vaccinée (schéma vaccinal complet).
Cette semaine, la Réunion, selon Santé Publique France, à un taux d’incidence de 141 pour 100 000 habitants, soit un taux plus élevé que la semaine dernière (137,5/100 000 habitants), avec un nombre de cas quotidien de 172 (en moyenne), 176 personnes hospitalisées, dont 36 en réanimation.
Il est donc primordial que l’ensemble de la population respecte les gestes barrières et les protocoles.