Depuis le début de l’année, certains professionnels de la mer de Saint Gilles affirment que leur chiffre d’affaires est en chute libre. Dans leur ligne de mire : la crise requins et l’interdiction des activités nautiques qui en découle.
Jean-Charles Bray dit avoir perdu "30% de son chiffre d’affaires depuis le début de l’année 2012". Ce professionnel de la mer assure que les ventes de cordages et de matériel de plongée en apnée ont littéralement chuté. Selon lui, la crise requins est à l’origine de cette baisse d’activité économique puisque les activités nautiques sont tout simplement interdites.
Une pétition a donc circulé il y a quelques semaines afin d’assurer la reprise des activités nautiques à Roches Noires mais également à Boucan Canot. Jean-Charles Bray précise que la sécurisation des spots est possible et qu’il serait ainsi possible de permettre d’autoriser les sports et autres activités nautiques.
Un coup de pression supplémentaire formulé auprès de la mairie de Saint Paul mais la municipalité rappelle que des requins sont régulièrement observés dans la zone. Et c’est bien ce qui motive l’interdiction des activités nautiques sans encadrement.
Des vigies sont en train d’être formées et des protocoles de mises à l’eau et d’évacuation établis. Ces dispositifs de sécurité seront adaptés à chaque spot. Entre impatience économique d’un côté et prudence de l’autre, la crise requins fait encore réagir à Saint Gilles. Si la station balnéaire semble trouver un nouveau souffle depuis la pose des filets, 51 commerces - installés entre Boucan Canot et le port de Saint Gilles - ont fait une demande d’aide auprès de la Maison de l’entreprise de l’Ouest.