En pleine crise covid, la production locale de fleurs est favorisée ! Pour les fleuristes l’équation a été assez simple à résoudre. L’import en avion coûte cher, et les appareils sont peu nombreux… Autant privilégier les fleurs péi.
1 000 à 2 000, c’est le nombre de roses qui quittent chaque semaine cette exploitation agricole de Saint-Pierre, contre 400 à 500 en janvier dernier, avant la crise covid. Les fleuristes sont de plus en plus intéressés par les fleurs péi.
Danylo Taïlame, producteurs de fleurs à St-Pierre, ne peut répondre à toutes les demandes.
"C’est une serre de 3 000 plantes que ma la mette en place l’année dernière. Mi prévoit de mettre 1 000 m2 de serre en rose car la demande ne va pas diminuer."
Parmi ses clients, fleuriste de Saint-Joseph. Ici, pas une seule fleur n’est actuellement importée. Toutes les compositions sont issues de champs réunionnais. Une fierté tant pour la dirigeante que pour les salariés : rose, anthurium, fleurs tropicales...
"Ce n’est pas parfait, mais c’est aussi joli", confie Marie, fleuriste.
Des fleurs péi de plus en plus présente ici. Une véritable volonté affichée par Vanessa Tillum, gérante, de vouloir travailler aux maximum avec les producteurs locaux lorsqu’ils peuvent répondre à la demande.
"J’ai bon espoir qu’ils replantent en plus grande quantité et que nous soyons en auto-suffisance."