Avec une économie au ralenti, les petits commerces encore ouverts ne font pas le plein. Station-service, boulangerie, petits commerçants ou encore poissonnerie n’enregistrent pas un chiffre d’affaires important. Certains sont obligés d’adapter leurs horaires et leurs commerces, afin de préserver la santé de leur salariés.
Sur la piste de cette station-service de Saint-Pierre, il n’y a pas d’âme qui vive. Depuis le début du confinement, très peu d’automobilistes viennent faire le plein. Ceux qui se déplacent le font uniquement pour acheter des cigarettes ou des produits alimentaires.
"Je suis venue chercher des cigarettes. C’est dommageable que beaucoup de choses se ferment."
Le gérant de la station-service s’adapte à la situation. Beaucoup de ses employés ont été mis au repos, faute d’activité mais aussi pour leur sécurité. "Il faut éviter le contact permanent car c’est vrai que nous sommes très exposés. Nous sommes presque au point mort, à part quelques paquets de cigarettes et éventuellement quelques litres d’essence", énumère Christian Jeanblu, gérant.
Sur le front de mer de Saint-Pierre, les snacks qui peuvent effectuer des ventes à emporter ont préféré baisser les rideaux, faute de clientèle.
Chez ce poissonnier du front de mer, aucun client à l’horizon. Par conséquent, il songe à une fermeture dans les jours à venir. "La vente zéro, on vend deux kilos par matinée, on ne peut pas sortir pas ce que nous ne vendons pas."
À La Cafrine chez Madame Jeanne, commerçante vendant des légumes et de l’alimentation générale, les affaires fonctionnent au ralenti ; elle a eu certaines consignes.
"La police la donne à moin l’ordre d’ouvrir mon magasin d’ouvrir mon magasin comme c’est de l’alimentation générale. Mi essaye alimenter et gérer mon magasin comme mi peut. »
"Tomate, oignons tout ça nou la besoin, donc pas nécessaire aller dans les grandes surfaces."
Au centre-ville chez ce boulanger, l’activité est au ralenti, les clients sont peu nombreux.
"Depuis hier c’est extrêmement compliqué"