Antenne Réunion
La Réunion vit un confinement inédit depuis 11 jours. Le Coronavirus a franchi les portes de l’île intense et touche son économie, notamment les restaurants, fermés par décision du gouvernement, il y a deux semaines.
Le Coronavirus prend de l’ampleur sur la planète depuis plusieurs mois et son arrivée sur le territoire français a bousculé le monde sanitaire et économique.
Les rassemblements sont interdits, la population est confinée et seuls les commerces essentiels sont encore ouverts.
La restauration en a pris un coup. Les chefs sont en périls et lancent des appels aux secours sur la Toile. Ils s’affichent de plus en plus sur les réseaux sociaux avec le slogan : “Assurez-nous ou on va tous y rester”.
Beaucoup d’entre eux craignent de devoir fermer leur établissement pour des raisons financières. Qu’ils soient en France métropolitaine ou à La Réunion, c’est d’une seule voix qu’ils demandent de l’aide.
Pour certains, les pertes sont énormes. Certains chefs cuisiniers ont dû jeter la nourriture déjà achetée. C’est le cas de Ludovic, restaurateur à Saint-Paul : “ La trésorerie va prendre une claque phénoménale, on se relevait à peine des gilets jaunes… Du coup tout est par terre”.
Il a dû mettre ses salariés au chômage et espère une aide de l’Etat :
“Ce qu’on voudrait c’est l’annulation des charges sociales le temps de ce problème. Ca va nous aider.”
Le gouvernement a déjà assuré que les charges sociales seraient annulées et qu’il assumerait 100% du salaire des employés au SMIC mis au chômage partiel.
Parmi les mesures annoncées, le gel des loyers et des factures d’électricité pour ces professionnels qui considèrent que ces propositions ne sont pas suffisantes.
Ils demandent l’aide des banques à travers une lettre adressée au Ministre de l’économie, Bruno Le Maire.
La cheffe étoilée originaire de La Réunion, Kelly Rangama prend la parole : “Si tout le monde y met un petit peu son grain de sel, peut-être qu’on va réussir à se faire entendre. On n’espère pas non plus d’avoir une indemnisation de dingue mais au moins qu’on soit entendu.”
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