Avec la présence de l’un des foyers de contamination dans le quartier, les habitants sont partagés entre la crainte de propagation du virus et l’espoir d’un retour à la normale.
Dans le quartier du Bas de La Rivière aujourd’hui, il n’y a pas foule dehors. Les écoles sont fermées et les rues presque désertes.
"Je suis quand même beaucoup sur mes gardes, je viens en sécurité et je repars, je ne vais pas traîner dans le quartier plus que ça".
Du côté des enfants qui doivent rester à la maison, c’est la déception.
"Je ne peux pas jouer avec mes copains", regrette un enfant.
"Je vais à l’école Jules Redley A, et comme c’est reporté jusqu’au 24, je n’ai pas école aujourd’hui", nous explique un enfant.
Depuis l’apparition du premier cluster à La Réunion, plusieurs autres ont été identifiés, dont un dans ce quartier.
Brigitte, habitante du Bas de La Rivière prend ses précautions. Elle va même jusqu’à changer son trajet habituel.
"Souvent je descendais par là, parce que c’est plus agréable de passer par le Bas de La Rivière, mais là, comme je suis juste en bas des rampes, je prend les rampes".
Les rues sont bien moins fréquentées que d’habitude, beaucoup de personnes ont changé leurs habitudes. Ils espèrent que les gestes barrières permettront d’éradiquer la propagation du virus.
"J’ai beaucoup de craintes, je prends beaucoup de précaution. Je travaille dans un hébergement je dois d’autant plus faire attention. En ce moment on évite de côtoyer les gens que l’on a l’habitude de côtoyer. On réduit l’effectif et on fait attention aux gestes barrières.
"À la Réunion, les cas augmentent de plus en plus. Les gestes barrières ce n’est pas pour les autres, c’est une réalité et une précaution à prendre aujourd’hui".
Pour l’heure, trois foyers ont été identifiés à Saint-Denis, les habitants comptent sur les restrictions prises par la municipalité soient respectées par tous.