Depuis plus d’une semaine, des mesures strictes de confinement sont mises en place sur l’ensemble du territoire. Les forces de l’ordre sillonnent l’île à la rencontre des contrevenants.
Aux premiers jours de confinement, les patrouilles de police et de gendarmerie ont privilégié une action préventive auprès des habitants ne disposant pas de l’attestation dérogatoire de déplacement et n’effectuant pas un déplacement indispensable. Les missions étaient majoritairement de l’ordre de l’information des habitant sur les gestes barrières, les risques qu’ils encourent et la nécessité de rester confiné.
Ce mardi 24 mars, le gouvernement a durci les mesures de confinement, évoquant un non-respect suffisant des mesures barrières par la population. Un nouveau formulaire d’attestation de déplacement a été mis en place, dans lequel la date de sortie doit être précisée. Les déplacements brefs ne doivent pas excéder une heure, dans un rayon d’un kilomètre autour du domicile. Les sanctions sont plus lourdes également, les contrevenants encourent une amende de 135 €, pouvant être majorée à 375 €. La contravention passe à 1 500 € en cas de récidive et peut aller jusqu’à 3 700 € d’amende et six mois de prison.
Désormais, les forces de l’ordre passent à l’acte, inculquant des contraventions aux personnes ne respectant pas le confinement. Les patrouilles se multiplient aux quatre coins de La Réunion, de la ville à la plage, en passant par les hauts de l’île. Dans les stations balnéaires, la baignade est interdite, par arrêté préfectoral et les personnes qui doivent s’y déplacer doivent elles aussi présenter impérativement l’attestation en vigueur.
Depuis le début du confinement, 53 500 contrôles ont été effectués au cours desquels 2 400 procès-verbaux ont été dressés.