Les emplois verts qui ont manifesté ce matin devant la sous-préfecture de Saint-Benoît se disent satisfaits après leur rencontre avec la sous-préfète Hélène Rouland-Boyer. Toutefois, ils attendent les conclusions de la Commission de transparence des contrats aidés prévue demain car elles devraient être déterminantes.
Après avoir bloqué la sous-préfecture de Saint-Benoît pendant plusieurs heures ce matin (cf Linfo.re "St-Benoît : les emplois verts bloquent la sous-préfecture"), les manifestants du collectif "Emplois verts en danger" ont finalement quitté les lieux en se disant plutôt satisfaits car une délégation a pu rencontrer la sous-préfète Hélène Rouland-Boyer.
A l’issue de ces échanges, il s’avère que la commission de transparence des contrats aidés prévue mardi 5 février sera déterminante.
Quant à la demande des manifestants portant sur la décision de réunir la commission permanente du conseil régional, la sous-préfère de Sainte-Benoît a rappelé qu’elle n’est pas du ressort de la compétence du Préfet.
Enfin, "sur la question des contrats aidés qui se terminent le 31 janvier 2013 et qui aux termes des critères réglementaires en vigueur, pourront faire l’objet d’un renouvellement dans les prochains jours : le principe de la rétroactivité des ces contrats au 1er février 2013 est acté, la récupération des heures par les bénéficiaires devant être effectuée. Cette question sera abordée également dans le cadre de la commission de transparence du 5 février " précise Hélène Rouland-Boyer.
Dans un communiqué diffusé ce jour, le Parti communiste réunionnais (PCR) dit stop à la chute constante du nombre de contrats aidés, "en totale contradiction avec la hausse du chômage : +6.000 en 2011, +10.000 en 2012".
Dans l’urgence, le Parti communiste réunionnais demande le maintien du nombre de contrats aidés co-financés par l’État, au moins au même niveau qu’en 2012. Le PCR revendique également la transparence totale sur l’attribution des emplois aidés.