Deux passagers clandestins Tanzaniens ont été repêchés par un porte-conteneur au large de Saint Philippe le week end dernier. Selon leurs dires, ils ont été abandonnés par le bateau sur lequel ils s’étaient cachés.
Par chance, les deux naufragés Tanzaniens ont été secourus par les marins du Mékong River samedi 2 janvier après avoir été abandonnés en mer.
Le porte-conteneurs a dans un premier temps aperçu au loin un radeau flottant. Le capitaine a alors signalé le fait au Cross (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage). Ce dernier a demandé au navire d’aller vérifier la présence ou non de passagers.
Les rescapés ont avoué s’être cachés à bord d’un navire ayant quitté l’Afrique du Sud pour l’Asie.
Une enquête a été ouverte par le Parquet de Saint-Denis. D’ores et déjà le commandant du navire qui a abandonné les hommes à leur triste sort, nie farouchement les faits.
Les rescapés ont été hélitreuillés jusqu’à Saint Denis où ils doivent de nouveau être entendus. Le Mékong River qui a sauvé les Tanzaniens a repris sa route avec le sens du devoir bien accompli.
Le 4 janvier, trois autres clandestins tanzaniens ont été débarqués au quai Ouest du Port. Ils étaient tous trois à bord du "Maido" (un navire de type gazier). Ils ont immédiatement été pris en charge par la Police Aux Frontières (PAF). Ces trois hommes - dont deux mineurs - ont eux aussi été placés en zone d’attente à l’aéroport de Gillot.
La Préfecture de la Réunion est actuellement en contact avec l’Ambassade de Tanzanie afin que ces cinq clandestins soient rapatriés dans leur pays car ils n’ont pas formulé de demande d’asile.
