Transporteurs, artisans et terrassiers ont estimé avoir été écoutés par le directeur de la Sécurité Sociale ce matin lors de la table ronde. Néanmoins, aucune mesure concrète n’a été prise, une nouvelle réunion est prévue demain à la préfecture.
Déterminés, ils étaient une trentaine de terrassiers, transporteurs, artisans ce matin devant le siège de la Sécurité sociale. Avec tambours et drapeaux, ces professionnels étaient décidé à faire entendre leurs revendications.
Dénonçant des charges sociales trop lourdes freinant l’activité des entreprises réunionnaises, ils réclament l’abandon des charges patronales et l’étalement des charges sociales. Selon Jean-Bernard Caroupaye, président de la Fédération Nationale des Transporteurs routiers à la Réunion, 6000 TPE (Toutes petites entreprises) et PME (petites et moyennes entreprises) souffriraient de ces charges pesant sur leur fonctionnement. "Il faut arrêter le massacre", s’exclamait la semaine dernière Jean-Bernard Caroupaye.
Peu après le début de leur manifestation, une délégation composée de membres de différents syndicats, y compris la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers a été reçue par le directeur de la Sécurité Sociale.
A l’issue de 45 minutes de réunion, la délégation est ressortie du siège de la Sécurité sociale avec le sentiment d’avoir été écoutée. Néanmoins, aucune mesure concrète n’a été prise au terme des discussions. Une nouvelle table ronde, réunissant la Chambre des métiers, la Chambre de commerce et d’industrie et les services fiscaux et les protestataires, est programmée demain à la préfecture.