La baisse du prix du carburant, le passage au chômage partiel pour les personnes en arrêt de travail et la baisse des frais de notaire... La Réunion entre un dans un mois de mai inédit.
Le mois de mai promet de nombreux changements dans le quotidien des Réunionnais. Il commence par la fête du travail, un signe annonciateur du déconfinement progressif annoncé par le Gouvernement. Parmi les changements notables : la baisse du carburant, le passage au chômage partiel pour les personnes en arrêt de travail et la baisse des frais de notaire.
Le contexte international entraîne une chute des prix notamment concernant les carburants et le gaz. Le bouleversement n’est pas passé inaperçu à La Réunion.
Pour le sans plomb
Le prix public est en baisse à 1,09 €/litre (- 15 cts). Cette évolution s’explique essentiellement par la baisse de la cotation.
Pour le gazole
Le prix de vente est en baisse à 0,88 €/litre (- 8 cts). Comme pour le SSP, le fret est en hausse et la parité se déprécie.
Pour le gaz
Le prix de vente de la bouteille de gaz est en baisse à 15,19€ (-2,21 €). Cette évolution s’explique par la baisse des cotations mensuelles (-49,68 % en cumulé). Elle est contredite par le renchérissement de la parité Euro/Dollar qui vient augmenter le prix final. Le contrat de fret évolue à la hausse. On retient toujours le prix le plus bas communiqué par les opérateurs.
Dès ce vendredi 1er mai 2020, le nombre de personnes au chômage partiel va augmenter. Les sommes perçues représenteront un peu plus de 80 % de leur salaire net et 100 % de leur salaire pour les personnes au SMIC. Les arrêts de travail dérogatoires pour la garde d’enfants ou pour les personnes vulnérables deviendra du chômage technique. Ces nouvelles mesures ont été prises pour éviter la baisse des revenus.
Les dispositifs et leurs conditions sont explicités directement sur le site web officiel des lois françaises :
“L’employeur peut placer ses salariés en position d’activité partielle lorsque l’entreprise est contrainte de réduire ou de suspendre temporairement son activité pour l’un des motifs suivants :
1° La conjoncture économique ;
2° Des difficultés d’approvisionnement en matières premières ou en énergie ;
3° Un sinistre ou des intempéries de caractère exceptionnel ;
4° La transformation, restructuration ou modernisation de l’entreprise ;
5° Toute autre circonstance de caractère exceptionnel.”