Catalina, mère réunionnaise âgée de 36 ans, est atteinte du cancer du sein. Depuis plus de deux ans, elle se bat contre cette maladie qui touche des milliers de femmes à La Réunion.
Originaire de Sainte-Anne, Catalina a été diagnostiquée d’un cancer du sein à la fin du mois de novembre 2023.
"Je faisais de l’auto-palpation depuis longtemps. Un matin d’octobre 2023, j’ai senti une boule au sein droit. Après un rendez-vous chez un médecin, une échographie et une mammographie, j’ai appris que j’étais atteinte d’un cancer du sein", affirme Catalina.
Mère de famille, Catalina a annoncé cette mauvaise nouvelle à ses deux enfants de 7 et 11 ans : "J’en ai parlé à mes enfants dès le début. Ce n’était pas facile tous les jours, physiquement et moralement, mais j’ai eu la chance d’avoir mes parents et ma famille. Ils étaient toujours là pour déposer ou récupérer mes enfants à l’école ou pour les devoirs quand j’avais mes rendez-vous."
En février 2024, la jeune mère de famille a été opérée pour retirer la tumeur. Lors de l’opération, les médecins constatent qu’il y a finalement deux tumeurs dans le même sein : "L’opération s’est bien déroulée et les tumeurs ont été analysée. Résultats : des tumeurs agressives avec une micro-métastase dans un ganglion sur 4". Après l’opération, elle enchaîne avec 20 séances de kiné, une nouvelle opération en avril 2024 pour la pose d’un PAC : "La chimio a démarré juste après jusqu’au mois de septembre. J’ai ensuite eu un mois de radiothérapie jusqu’à la fin du mois de novembre 2024".
Aujourd’hui, Catalina est sous hormonothérapie depuis le début de l’année 2025 : "J’ai également un cachet à prendre tous les jours pendant minimum 5 ans. Je me bats avant tout pour être encore là pour mes enfants et j’ai foi en Dieu, malgré la maladie, je vais bien".
"Il faut garder espoir, la médecine a bien évolué, et même si nous avons des effets secondaires à cause des traitements qui sont lourds, il y a des solutions pour les atténuer. Chaque personne est différente et réagit différemment face aux traitements, il ne faut pas hésiter à parler de ce qui ne va pas car les traitements peuvent dans certains cas être modifiés."