Après près d’une heure de réunion, les négociations ont été arrêtés à Carrefour Sainte-Suzanne. Les grévistes réclament toujours 50 euros d’augmentation alors que la direction ne propose que 20 euros.
Le blocage des parkings a repris à Carrefour Sainte-Suzanne. La réunion de négociations entamée à 16 heures a duré à peine plus d’une heure et aucun accord n’a été trouvé.
Les grévistes avaient levé le blocage dans un premier temps et les voitures pouvaient de nouveau avoir accès au parking du centre commercial. Mais aux alentours de 17 heures, les négociations ont été rompues.
Les deux partis restent campés sur leur position. La direction accepte d’augmenter le salaire des employés d’1,36%, soit 20 euros bruts. Mais les grévistes réclament une hausse en deux temps : une première tranche d’1,82% tout de suite et 1,52% en septembre, soit une augmentation de 50 euros bruts, ce que refusent les responsables de la grande surface. Le directeur de Carrefour Réunion - Amaury de Lavigne explique qu’une augmentation de plus de 1,36% mettrait "l’entreprise en danger".
Le mouvement de grève a donc repris de plus bel à Carrefour Sainte-Suzanne où les employés en colère ont de nouveau bloqué l’accès au parking. Les voitures qui étaient à l’intérieur peuvent quitter le site, mais plus aucun automobile ne peut y accéder.
Ce matin, les grévistes étaient assignés devant le Tribunal de Grande Instance de Saint-Denis par leur direction pour "abus des jours de grève et désorganisation au sein de l’entreprise". Mais le juge a estimé que l’instance n’était pas compétente pour prendre un décision dans ce dossier. La direction a même été condamnée à 3.000 euros pour frais de procédures. Mais la procédure judiciaire va se poursuivre la semaine prochaine, précise le directeur qui indique que les avocats déposeront un nouveau référé dès lundi.