Jean-Bernard Caroupaye se "désolidarise totalement" des événements survenus hier en marge de la conférence de presse de Thierry Robert devant la préfecture.
Dans un communiqué diffusé ce jour, le président de la Fédération nationale des transporteurs routiers de La Réunion (FNTR) tient à préciser qu’il n’était pas sur les lieux quand les journalistes se sont faits agresser par les partisans de Thierry Robert.
Il "se désolidarise totalement d’agissements survenus vers 14 heures alors que je n’étais pas sur les lieux". Jean-Bernard Caroupaye ajoute par ailleurs que "la chronologie précise du déroulement des évènements atteste de plus que je suis parfaitement étranger aux agissements d’une minorité violente".
Alors qu’il se trouvait aux côtés de Thierry Robert hier après-midi à la préfecture pour l’encourager, Jean-Bernard Caroupaye ajoute qu’il ne "cautionne" pas ces actes de violence "étant trop respectueux de la liberté de la presse. Celle-ci ne saurait souffrir la moindre pression. Cela, malgré les contextes de tension comme celui que je traverse actuellement La Réunion".
Arrivé après l’agression des journalistes hier à la préfecture, le président de la FNTR a apporté tout de même apporté son soutien à Thierry Robert qui voulait entrer dans l’institution pour "visiter" les lieux dans le cadre des Journées du patrimoine. Cette manifestation a d’ailleurs été annulée pour éviter tout débordement.
Jean-Bernard Caroupaye précise qu’il a "eu connaissance de faits de violences à l’encontre de journalistes" qu’à son arrivée à la préfecture vers 14h30, mais il est toutefois resté avec Thierry Robert et ses partisans pour encourager le député-maire dans son action.