Johnny est un homme en colère. En janvier 2018 le Réunionnais se fait confisquer la carapace de sa tortue par la Brigade Nature de l’Océan Indien. Une tortue qu’il a eu en 1972, qu’il a élevé, tué puis mangé.
C’est une histoire peu commune qui s’est déroulée en début d’année. Johnny de Laclos, propriétaire d’une carapace de tortue se l’est faite confisquer par la Brigade Nature de l’Océan Indien (BNOI). Une tortue qu’il possédait depuis 1972.
Pour ce Saint-Paulois, il y aurait une réelle injustice entre lui et le centre de soins Kélonia. "En janvier la BNOI m’a convoqué pour faire une audition pour savoir où j’avais eu cette tortue et comme quoi je n’avais pas le droit de la vendre et que j’étais un hors la loi."
Johnny avait mis la carapace de sa tortue en vente. Il ne comprend absolument pas pourquoi il n’aurait pas le droit de la vendre alors que selon lui, la ferme Kélonia "a encore des carapaces à vendre."
Johnny De Laclos a élevé cette tortue de Tromelin avant de l’a tuer et de la manger. "A cette époque, les lois interdisant de tuer et de vendre les carapaces n’existaient pas encore."
Il explique avoir voulu la vendre l’année dernière car elle devenait encombrante. C’est là que la BNOI est intervenue.
La BNOI a expliqué à Johnny que la carapace de la tortue serait soit détruite, soit donné au muséum. La brigade n’a d’ailleurs pas répondu aux sollicitations de notre journaliste.
"D’après la BNOI, soit je vais être acquitté, soit je vais avoir une amende, soit je vais devoir suivre une formation payante", explique-t-il.