Deux ans après sa disparition, les cendres du célèbre poète réunionnais Boris Gamaleya ont été rapatriées lundi dans son île natale. Un hommage de 10 jours est rendu à l’artiste avec des expositions ou encore des remises de prix.
Quelques vers pour débuter l’hommage de 10 jours, au lendemain du retour au pays de Boris Gamaleya. Deux ans après sa disparition, difficile de contenir son émotion pour sa fille aînée.
"Jusqu’à son dernier souffle, il rêvait de revenir dans son pays natal. Son souhait a été accompli hier, nous l’avons rendu à La Réunion ; c’était une évidence pour toute la famille."
C’est en grande pompe que s’est ouverte ce matin la décade, en l’honneur de l’homme, du poète et de l’intellectuel qui a marqué La Réunion. Par son phrasé imagé et ses néologismes, le Réunionnais le plus Ukrainien savait raconter son île.
Exposition, concours ou conférence... Il fallait au moins dix jours pour célébrer l’homme engagé. Une mise à l’honneur prise à bras-le-corps par une éternelle admiratrice, l’amie d’enfance de sa fille aînée.
"J’ai bien connu Boris, quand j’avais 15 ans il était mon poète préféré que je déclamais à l’école. C’était naturel pour moi que je fasse cela."
Jusqu’au 30 septembre prochain, les Réunionnais peuvent découvrir et redécouvrir l’artiste à la Bibliothèque départementale.