Si je vous dis Bois de Nèfles, le Butor ou même Bras-Canot, vous avez peut-être besoin d’une petite précision. Ces noms reviennent à deux, voire trois reprises, dans l’île. Pas forcément pratique pour les distinguer. Alors, comment expliquer ces concordances singulières ?
Des panneaux similaires, mais à des endroits différents. Vous avez peut-être remarqué que des quartiers ou des communes partagent des noms en commun.
Des similitudes qui peuvent porter à confusion comme dans le quartier de Bois de Nèfles à Saint-Denis :
"Il y a une autre place à Saint-Denis où c’est aussi Bois de Nèfles"
"Quand ou invite un moune Saint-Denis, ou di ali tape su Google, ba i pe met ali Saint-Pierre, Saint-Leu ou autre".
"J’ai remarqué que pour les chemins ou les lieux dits, il y a des noms similaires. Pour une toute petite île, je peux comprendre qu’on peut confondre".
Même chose pour le quartier de Petite-Île qui a une sœur jumelle dans le Sud de l’île :
"Faut bien préciser, il y a Petite-Île Saint-Pierre et Petite-île Saint-Denis".
"Je dois dire Bas de la Rivière sinon ils croient que c’est à Saint-Pierre".
Alors d’où proviennent ces noms et surtout les doublons ? Nous avons posé la question à Valériane Serviable autrice du Petit lexique de la toponymie réunionnaise :
"Des noms qui ont été donnés par rapport à des espèces endémiques comme Bois de Nèfles par exemple. On a aussi une distinction entre l’intérieur de l’île avec les esclaves et le marronnage avec des noms malgaches. On a ensuite un pourtour littoral qui est accès sur des noms européens et catholiques comme Saint-Joseph ou encore Saint-André."