Le 4 juin prochain, débute la grève du Pôle Emploi Réunion Mayotte. En effet, cet organisme estime ne plus être en mesure d’assurer sa mission de service public. Bon nombre de revendications sont donc mises sur le devant de la scène pour améliorer ce service ouvert aux demandeurs d’emplois et aux entreprises. Pour l’heure, le dialogue social est rompu entre la direction et la CGTR.
"Le Pôle Emploi Réunion Mayotte n’est plus en mesure d’assurer sa mission de service public" ,selon les employés qui ont donc programmé un mouvement de grève à compter du 4 juin.
A l’heure actuelle, toutes les régions de France sont touchées par une "flambée des chiffres du chômage" et la Réunion n’est épargnée.
L’augmentation du chômage sur l’île a été de "18,5% sur un an" : des chiffres alarmants auxquels le Pôle Emploi doit répondre dans le cadre de sa mission de service public.
Pour rappel, "la fusion de l’ASSEDIC et de l’ANPE a accouché du Pôle Emploi le 19 décembre 2008". Ce service devrait donc être encore plus opérationnel et plus efficace pour faire face à la flambée du nombre de demandeurs d’emploi.
Pourtant, plusieurs difficultés sont pointées du doigt par les employés qui ont lancé un mouvement de grève à compter du 4 juin.
Parmi les revendications affichées ce matin lors d’une conférence de presse, six objectifs principaux sont ciblés.
Première volonté soulevée par les employés : "améliorer le service rendu aux demandeurs d’emploi et aux entreprises" .
Deuxième point : "mettre en place les moyens de formation nécessaires à l’apprentissage des nouveaux métiers (apprentissage des métiers respectifs ASSEDIC/ ANPE...)".
Cette grève sollicite également "le renforcement des effectifs en CDI du Pôle Emploi Réunion Mayotte" ; "l’amélioration des conditions de travail des agents" ;"prise en compte des réalités soico-économiques locales". Et enfin, la "reprise des négociations régionales"
Suite aux premières négociations, le dialogue social a été rompu entre la direction du Pôle Emploi et la CGTR. Les syndicalistes ont quitté la table "à cause du refus de la direction de respecter ses engagements".