Avec la signature jeudi, des décrets interministériels reconnaissant l’état de catastrophe naturelle à La Réunion, les assureurs ont du pain sur la planche pour indemniser les sinistrés.
L’état de catastrophe naturelle a été signé jeudi, a annoncé le ministre Victorin Lurel vendredi. Une reconnaissance qui permet d’étendre les garanties et d’accélérer les indemnisations pour les sinistrés qui relèvent du privé.
La publication de l’arrêté au Journal Officiel est attendue dans les prochaines heures. Les assurés disposent de dix jours supplémentaires pour déclarer leurs dégâts.
Pour ce qui concerne le public, notamment l’agriculture et les particuliers qui ne seraient pas assurés "le fonds de secours géré au sein du ministère est déjà opérationnel", a indiqué Victorin Lurel, sur le plateau de TV5 Monde.
Les assureurs se questionnent sur les dégâts pris en compte dans les intempéries. Il est en effet possible d’avoir un arrêté de catastrophe naturelle qui concerne les 24 communes mais avec des nuances. Une commune pourra être traitée différemment en fonction des sinistres rencontrés (Vent, inondations…) et donc indemnisée en fonction de ces éléments.
La profession estime que la facture des remboursement s’élèvera à 25 millions d’euros.