Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, a réagi à la publication officielle de l’arrêté de catastrophe naturelle, elle regrette que seules 16 communes soit incluses dans le dispositif.
Ce samedi, le décret de catastrophe naturelle a été publié au Journal Officiel ce samedi. Il concerne 16 communes de l’île, ce que Nassimah Dindar regrette dans un communiqué.
"Lors de sa visite dans l’île, jamais le ministre Lurel n’a laissé entendre que l’arrêté de catastrophe naturelle ne concernerait pas toute l’île", rappelle Nassimah Dindar. La présidente du Département rajoute : "s’il est vrai que certaines régions ont été plus concernées que d’autres par le cyclone, il est aberrant de considérer que certaines communes en auraient été totalement épargnées. Ainsi, alors que les vents ont été particulièrement violents sur Saint-André, provoquant notamment l’envol de toitures, la commune n’est pas comprise dans l’arrêté. Il en est de même pour Saint-Denis où pourtant de nombreux sinistrés et un décès avaient été à déplorer, et où les agriculteurs ont perdu la totalité de leurs productions."
"Certes, le gouvernement a été réactif pour la publication de l’arrêté", reconnaît la Présidente du Conseil général. "Mais la réactivité ne saurait être suffisante. Avec cet arrêté partiel, les Réunionnais sont à nouveau trompés par les promesses de ce gouvernement, déplore-t-elle.
"Je demande au gouvernement de revoir cet arrêté dans les meilleurs délais afin que toute La Réunion soit concernée par l’état de catastrophe naturelle. C’est une question de justice et de respect des engagements pris par le ministre", conclut Nassimah Dindar.