150 000 batteries de voitures ont été importées à La Réunion l’an dernier. A La Réunion, le traitement de ces déchets toxique et dangereux est une vraie problématique.
A La Réunion, plusieurs lieux sont dédiés au recyclage des batteries de voitures. Pourtant, il n’est pas rare de constater la présence de ces déchets toxiques sur les terrains vagues ou près des points d’eau.
L’association de traitement des batteries de La Réunion a mis en place une filière pour pouvoir traiter ces déchets composés de matériaux dangereux et lutter contre les filières parallèles. Les batteries traitées sont conditionnées et réexpédiées en Métropole.
Pour faciliter le recyclage des vieilles batteries et des piles usagées, plusieurs dispositifs ont été pensés par les communes. Les habitants peuvent se rendre dans la déchetterie la plus proche afin de déposer ces déchets qui contiennent des substances chimiques, particulièrement polluantes.
Les usagers peuvent aussi se rendre chez un garagiste ou un autre professionnel disposant d’un endroit adéquat pour stocker ces déchets en attendant de les donner à une entreprise habilitée pour les traiter.
Une batterie a une durée de vie qui peut varier entre 7 et 10 ans. Le plan national pour le développement des véhicules hybrides et électriques contraint les constructeurs français à s’assurer que les batteries qu’ils produisent aient un impact limité pour l’environnement. Les entreprises nationales doivent également prendre en compte le cycle de vie complet de ces déchets.
Il existe deux types de batteries : au plomb et au lithium. Les dernières sont recyclées moins facilement car extraire les matériaux de ces déchets a un coût élevé et le processus de recyclage est encore complexe.