Malgré l’annonce de la réouverture de la route du Littoral dès demain en début d’après midi, il s’avère que ce "rebasculement" est finalement repoussé au jeudi 16 juin, dans le courant de la matinée. L’arrêté préfectoral affilié à cette prise de décision se veut clair : 48 heures de basculement supplémentaires sont nécessaires en raison du dépassement du seuil de pluviométrie relevé ce matin sur cet axe routier. Une réunion de crise a été orchestrée cet après midi à la Région et c’est à l’issue de cette séance de travail que la réouverture de cet axe routier a finalement été repoussée au jeudi 16 juin.
Peu après 17 heures, la Direction Régionale des Routes confirmait par téléphone la réouverture de la route du Littoral pour le mercredi 15 juin, en début d’après midi. Mais force est de constater que les usagers devront encore patienter puisqu’à l’issue d’une réunion de crise, une autre décision a été prise peu après 18 heures. A l’origine de cette annonce : une erreur d’interprétation des chiffres de la pluviométrie communiqués par Météo France.
Cette fois-ci, la décision prise par la Direction Régionale des Routes se veut ferme et définitive puisqu’un arrêté préfectoral a été pris. La route du Littoral sera donc rouverte sur quatre-voies jeudi 16 juin et pas avant !
Une fois encore, la DRR souligne que ce basculement est nécessaire afin d’assurer la sécurité des usagers de la route. En effet, cette mesure s’impose car ce matin encore, le seuil de pluviométrie sur cet axe routier a été dépassé de 50 millimètres.
La circulation sur deux voies en direction de l’Ouest et sur une voie dans le sens inverse va donc rester en place jusqu’au jeudi 16 juin. Autre point noir inévitable : la circulation se fait sur une voie dans les deux sens entre les Potences et la Pointe du Gouffre en raison des travaux de renforcement de l’ouvrage d’art de la Grande Ravine. A l’issue d’une réunion de crise, il s’avère qu’aucune autre solution n’est envisageable puisque les experts jugent qu’il y a un risque d’effondrement de la chaussée sur la bande d’arrêt d’urgence, au niveau du chantier.
Le "rebasculement" tant attendu de la route en corniche sur quatre voies n’est donc pas pour demain et une fois encore, les nerfs des usagers de la route risquent d’être mis à rude épreuve aux heures de pointe.