Particulièrement s’ils ont passé les épreuves dans l’une des académies suivantes : Aix-Marseille, Bordeaux, Nice, Nancy, Rouen, Rennes, Reims, Nantes, Poitiers, Lyon, Strasbourg, Clermont-Ferrand ou encore Besançon.
Dans ces académies, 80% des informaticiens de l’Education nationale devraient être en grève mardi, jour des premiers résultats du bac, selon Fabrice Orel, le secrétaire national du SNPTES-Unsa. Au niveau national, il estime que la moitié de la profession sera en grève.Outre ce syndicat, le Snasub-FSU, le Sgen-CFDT et l’UnSgpen-CGT appellent à débrayer.
En revanche, le mouvement social ne devrait pas perturber l’affichage des résultats dans les centres d’examens, « afin de ne pas pénaliser les élèves », a expliqué Fabrice Orel.
En Alsace, cinq heures de retard annoncées
A Strasbourg (Bas-Rhin), par exemple, les résultats seront accessibles en ligne mardi à partir de 14 heures et non à 8 heures comme prévu initialement, a indiqué lundi en fin d’après-midi le rectorat. De quoi alimenter le stress des plus inquiets pendant quelques longues heures...
Les candidats au bac ont en effet plusieurs moyens de consulter les résultats, notamment par le site internet du ministère, ou en se rendant dans l’établissement où ils ont passé l’examen. Certaines sociétés privées diffusent aussi les résultats (après les avoir obtenus par une licence auprès du ministère).
linfo.re diffusera les résultats du bac à la Réunion, en ligne dés 8h00. Mais des perturbations ne sont pas exclues, en raison de ce mouvement social.
Les syndicats craignent des suppressions de postes
L’intersyndicale est en conflit avec le ministère l’Education nationale depuis plusieurs mois. Elle demande le retrait du « Schéma directeur des infrastructures » (SDI) qui doit s’appliquer à la rentrée. Il prévoit le regroupements de plusieurs centres académiques (passage de 30 à 10), la suppression ou le redéploiement de 150 postes sur 5 ans (sur environ 2 000 personnes). A terme, cela engendrerait, selon les grévistes, « la privatisation et l’externalisation des missions informatiques ». Il faut savoir que les services informatiques gèrent les résultats du brevet des collèges, du baccalauréat ainsi que la mutation, affectation, retraite et paie de tous les personnels, enseignants et non-enseignants.
Interrogé, le ministère de l’Education nationale a affirmé que le SDI avait pour objectif, entre autres, de « mieux répondre aux besoins des usagers » et de « mieux prendre en compte les évolutions techniques ». Lors d’une réunion avec les syndicats le 9 juin, « des garanties ont été apportées » aux personnels, selon le ministère, pour qui « seuls 150 emplois sont concernés ». Il n’y aura « aucune mutation contrainte », a-t-il dit.
Source : le Parisien