Les lycées se préparent à organiser les épreuves du baccalauréat. Cette année, un nouveau dispositif anti-fraude, un détecteur de téléphone portable, fera son apparition dans au moins un lycée de l’île.
La nouveauté de l’année dans les lycées pour le baccalauréat est un détecteur pour les téléphones portables. Grâce à lui, les surveillants pourront détecter les GSM et smartphones restés allumés pendant les examens juste en passant dans la salle avec cet appareil en main.
Un investissement de quelques centaines d’euros qui viendra lutter contre un phénomène qui prend de l’ampleur : la fraude au smartphone. Celle-ci concerne presque un cas sur deux de triche au baccalauréat.
Même si tous les lycéens sont aujourd’hui équipés de téléphones intelligents, ils se défendent de toute intention de tricher. "C’est trop risqué, c’est pas rentable", explique un adolescent.
À La Réunion, 7 personnes ont fraudé en 2011 et 4 ont été pris la main dans le sac l’année dernière. À noter que la triche au Bac comme tout autre concours officiel est lourdement sanctionnée : les fraudeurs risquent 5 ans d’interdiction de passage aux examens.