Une opération de dépistage par autotest se déroule ce samedi 15 mai de 13h00 à 16h00 à Saint-Pierre. Les autotests constituent un outil complémentaire aux tests RTPCR et aux tests antigéniques réalisés par les professionnels de santé. A La Réunion, ils sont disponibles en vente libre uniquement dans des pharmacies depuis cette semaine. Comment ça marche ?
Assuré par la Croix Rouge, sous l’égide de l’ARS et le soutien logistique de la ville de Saint-Pierre, une opération de dépistage par autotest se déroule ce samedi 15 mai de 13h00 à 16h00.
Située face au casino du front de mer de Saint-Pierre, l’opération permet de remettre gracieusement des autotests à la population.
Pour cette occasion, LINFO.re décide de tout vous dire sur ce mode de prélèvement.
Comme le précise le Ministère des Solidarités et de la Santé, l’autotest COVID est "un test antigénique dont le prélèvement et la lecture du résultat peuvent être réalisés seul, d’après les indications fournies par un professionnel et après lecture des conditions d’utilisation".
En matière de prélèvement, l’auto-prélèvement nasal est moins profond que le prélèvement nasopharyngé pratiqué pour les tests PCR et antigéniques classiques. Le résultat apparait généralement au bout d’une vingtaine de minutes.
Si les autotests semblent être faciles d’utilisation, il est important de savoir les utiliser correctement.
Le test est généralement accompagné d’une notice d’utilisation, d’une cassette pour déposer ce qu’on prélève au niveau du nez, un compte-gouttes sur le dessus du tube et un écouvillon.
Pour utiliser l’autotest, il est primordial de se laver les mains dans un premier temps, puis d’ouvrir l’ecouvillon et le tube.
"Ce qui est important avec ce test-là, c’est le prélèvement. Alors, le prélèvement, c’est vraiment insérer l’écouvillon entre 2 et 4 centimètres, c’est cet équivalent-là, c’est pas très impressionnant et ça va pas très loin, contrairement au prélèvement que l’on fait pour les tests antigéniques", explique Laurent Meyssonier, pharmacien interviewé par franceinfo.
Veillez à bien placer l’écouvillon et à le faire touner une quinzaine de secondes dans chacune des narines. Faites-le 5 à 6 fois.
Il est courant de s’interroger de l’efficacité d’un mode de dépistage. En ce qui concerne les autotests, la Haute autorité de Santé impose pour autoriser ces tests que leur sensibilité, autrement dit leur capacité à identifier le virus chez un individu, s’élève au minimum à 80%.
Selon cette autorité publique, la probabilité qu’une personne au test positif soit effectivement porteuse du virus, s’élève à plus de 99%. Autrement dit, le risque de faux positif reste extrêmement bas (moins de 1%).
Néanmoins, il convient d’affirmer que le risque 0 n’existe pas dans le domaine médical. Comme le mode de prélèvement d’un autotest est effectué par l’usager et non un professionnel de santé, la possibilité d’obtenir un faux négatif, par erreur de prélèvement, reste assez probable.
Les gestes barrières doivent être donc toujours respectés même en cas d’autotest négatif.