La réunion d’urgence organisée à la Préfecture mardi dernier a débouché sur deux mesures concrètes : d’une part, l’interdiction des activités de pleine mer en cas de drapeau rouge, d’autre part, la décision du Préfet d’étudier la piste du prélèvement de requins pour identifier leurs comportements et mettre sur pied des dispositif de surveillance efficaces. Le premier atelier sur le risque requins s’est tenu aujourd’hui dans les locaux de la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement. Des premières solutions ont été évoquées.
Quelques jours seulement après la dernière attaque mortelle de requin, l’atelier n°1 qui a réuni les pouvoirs publics ainsi que la communauté scientifique et les associations de pêcheurs et d’usagers de la mer, a permis de faire avancer le débat.
L’objectif de cette table ronde était de définir les moyens à mettre en place pour mieux connaître les requins et gérer les dangers qu’ils peuvent représenter. Deux études longues seront menées : l’une économique, l’autre scientifique. De nombreux professionnels, parmi lesquels les pêcheurs, seront mobilisés pour évaluer les risques liés aux squales.
La réflexion portera ensuite sur l’information de la population, la prévention des risques et la réglementation à appliquer. La priorité sera donnée au rapport scientifique dressé par les spécialistes. Il s’agira également de finaliser le cahier des charges et de réunir les fonds nécessaires pour mettre en place ces dispositifs.