En cette période de crise, céder son entreprise n’est pas affaire facile et pour répondre aux question des chefs d’entreprises, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) organise des réunions d’information à ce sujet, quatre fois par an. Le mouvement des entreprises artisanales est synonyme de dynamisme économique mais de nombreux facteurs doivent être pris en compte dans le cadre de ces transmissions.
A la tête de son propre salon de coiffure depuis maintenant 39 ans, Jean-Paul Garaïos est un véritable passionné et pour lui, céder son affaire n’est pas si simple. L’an passé, il a d’ores et déjà essayé mais au bout de deux mois sans activité, cet "accro de boulot" a repris le chemin de son entreprise.
Pour céder son affaire, la première étape à franchir est psychologique selon Jean-Paul Garaïos. Mais les étapes suivantes sont tout aussi complexes et de bonnes informations apparaissent indispensables.
L’an prochain , Jean-Paul est bien décidé à passer la main à ses enfants mais pour cela, il doit traverser plusieurs étapes. A l’heure actuelle, ce chef d’entreprise s’interroge sur cette transmission et les conséquences fiscales et sociales d’une donation.
Afin de répondre à tous les questionnements affiliés à la transmission des PME et TPE - donation, transmission à titre onéreux (...) -, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) organise des réunions d’information, quatre fois par an.
Les conséquences fiscales et sociales de donations ou autres types de transmissions sont ainsi expliquées aux patrons, comme bien d’autres éléments, nécessaires à un bon transfert.
En cette période de crise, céder son affaire n’est pas affaire facile et ces réunions mises en place sous la houlette de la CMA apparaissent positives pour les patrons qui souhaitent "passer le relais".
Pour préparer ces transmissions, il faut donc "procéder par étapes" . Selon les professionnels de la CMA, "le mouvement des entreprises artisanales est synonyme de dynamisme économique".