André Bigot, patron du groupe Arhès, une salariée d’Arhès et un employé de la FNTR sont toujours en grève de la faim dans les locaux de la SIDR. Après une nuit passée sous tente, ils attendent la venue d’élus pour tenter de résoudre ce conflit.
Les trois personnes en grève de la faim par rapport au conflit d’Arhès ont passé leur première nuit dans le campement de fortune installé devant les locaux de la SIDR (Société immobilière du département de la Réunion). André Bigot, directeur du groupe Arhès a repris sa grève de la faim pour obtenir gain de cause. Une salariée d’Arhès ainsi qu’un employé de la FNTR l’ont rejoint dans son mouvement, en ne s’alimentant plus depuis hier.
Hier, près d’une cinquantaine de salariés se sont rassemblés devant les locaux de la SIDR pour faire entendre leur revendication. Lors de cette action coup de poing, une tente a été installée dans la cour de l’établissement. Pour rappel, depuis plusieurs mois, ils réclament un accord écrit sur un rééchelonnement des paiements par le bailleur social. A l’heure actuelle, le groupe Arhès dit avoir une trésorerie vide. Le groupe réclame un étalement des paiements, afin de pouvoir stabiliser sa trésorerie. En effet, en raison de ce fonctionnement, les salariés d’Arhès n’ont pu être payés au mois d’août.
Un premier accord avait été trouvé entre le gérant et la SIDR, mais finalement aucun document n’a encore été acté. C’est donc pour cela que les manifestants ont investi hier les locaux du bailleur social. Après une première nuit passée dans leur tente, les grévistes ont été soutenus dans leur action ce matin par quelques dizaines d’employés. Cet après-midi, le député maire de Saint-Leu Thierry Robert est venu à leur rencontre pour leur affirmer leur soutien.
Ce matin, les pompiers sont venus les ausculter pour vérifier leur état de santé. Les protestataires ne sortent pas de l’enceinte de la SIDR et ne comptent pas bouger de leur emplacement.