3 jours après l’annonce de la liquidation de l’Arast, les employés ne veulent pas en rester là. Ils se trouvent depuis ce matin, sous les fenêtres du Conseil Général. L’atmosphère est tendue.
En fin de matinée, la tension est montée d’un cran dans les jardins de la Collectivité. Un "rallé-poussé" a éclaté entre anciens salariés et personnel de sécurité. Un photographe du Quotidien a reçu un coup de poing.
La collectivité a annoncé vendredi qu’elle « reprenait » 800 personnes sous contrat à partir de demain. Les ex-salariés veulent obtenir tout de suite des garanties sur cette nouvelle embauche. Quant aux 400 autres anciens salariés, ils se retrouvent tout simplement au chômage.
C’est aujourd’hui que le liquidateur judiciaire doit envoyer 1200 lettres de licenciement. Sur les 1200 anciens employés se retrouvant au chômage, 800 d’entre eux se voient proposer un nouveau contrat dont ils ignorent les clauses.
Ils ne savent pas s’il s’agit d’une embauche, en CDD ou CDI, ne connaissent pas le montant des indemnités. Les personnes qui recevront ce nouveau contrat sont les anciens employés affectés aux personnes âgées. Ils se retrouvent ce matin devant le conseil général. Ils veulent également savoir s’ils percevront des indemnités de licenciement, malgré une nouvelle embauche.
400 personnes affectées aux autres missions de l’Arast se retrouvent sur le carreau. Il n’est pas prévu de nouvelle embauche.
Le Tribunal de Grande instance de Saint-Denis a annoncé la liquidation judiciaire de l’Arast vendredi dernier. 9 projets de reprise avaient pourtant été présentés au juge lundi dernier. Aucun n’a convaincu la Cour, par faute de garantie.