Placée sous procédure judiciaire, l’Arast est actuellement en sursis. A l’heure où ces lignes sont écrites, la réunion vient de se terminer. Il s’agissait de la dernière chance pour cette association à but social. Aucune solution n’a été trouvée. La liquidation judiciaire sera certainement prononcée lundi 28 septembre. La mobilisation des salariés est toujours d’actualité, une cinquantaine de manifestants se trouve actuellement devant les portes du Département.
Si une solution n’est pas rapidement trouvée, la liquidation judiciaire sera prononcée lundi 28 septembre en ce qui concerne l’Arast et les 1200 salariés investis dans cette association à but social.
Depuis le début de la semaine, deux réunions ont d’ores et déjà eu lieu. A l’heure où ces lignes sont écrites, la troisième réunion de la semaine - qui a réuni autour de la même table le directeur de l’Arast, les conseillers administratifs du Département, les représentants syndicaux, les représentants du personnel ainsi qu’un élu du conseil général, Bachil Vally - vient de s’achever.
Aucune solution concrète n’a été apportée et de ce fait, tout porte à croire que l’Arast se dirige vers la liquidation judiciaire, lundi 28 septembre.
Il s’agissait de la réunion de la dernière chance pour les 1200 salariés de l’Arast et les 8000 bénéficiaires de cette association à but social.
L’objectif à réaliser en urgence est clair : l’Arast a besoin - dans un premier temps - de "trois millions d’euros pour boucler le budget 2009 et poursuivre son activité jusqu’en décembre". Sans cet apport financier, la liquidation judiciaire sera bel et bien prononcée lundi 28 septembre.
Ce matin, une solution était vivement attendue : la réunion a débuté dès 9h00 et s’est achevée aux alentours de 10h30.
Toujours mobilisés, les salariés sont restés unis devant les grilles du département. Une cinquantaine de manifestants attendait les conclusions de cette réunion.
Plus que jamais, la menace de liquidation judiciaire plane au-dessus de la tête des 1200 salariés de l’Arast. La mobilisation ne faiblit pas et l’issue de la réunion qui se tient actuellement dans les locaux du Département laisse présager le pire pour les salariés comme pour les bénéficiaires de l’Arast.