Anthony Sarveswaran accompagne les migrants Sri-Lankais pour qu’ils puissent se faire comprendre des autorités. Il évoque leur situation.
Anthony Sarveswaran est interprète et a pu échanger avec les migrants Sri-Lankais.
"Il y a une grosse peine en eux, ils l’ont exprimée. On laisse pas tout derrière soi sans être en danger."
"Les Catholiques sont persécutés et les Tamouls aussi semble-t-il. Il y a eu une guerre civile dans les années 80 et qui a duré presque 30 ans. Les Tamouls sont passés de 26% à 12%. Les Nations Unies l’ont exprimé, il y a eu un rapport rendu qui indique et qui apporte la réflexion du génocide."
"L’ancien président sous lequel il y a eu la guerre civile, a quitté le pouvoir en 2015. Le nouveau président, cela se passe très très bien depuis sa prise de pouvoir. Il y a un mois et demi, il y a eu une forme putsch. L’ancien président est revenu en tant que Premier ministre."
"Je pense qu’ils sont partis précipitamment, il n’y avait pas de destination ciblée. Ils souhaitent la protection de la France. Ils veulent vivre en paix, élever leurs enfants dans la dignité sans l’épée de Damoclès qui peut peser sur leur tête."
"Ils risquent la prison, on ne sait pas ce qu’il se passe là-bas quand on est enfermé. La guerre a terminé en 2009, on a pas d’informations sur les personnes qui ont été en prison. Le danger est réel."