24 intérimaires qui travaillent en tant que manutentionnaires à l’aéroport Roland Garros expriment leur inquiétude pour l’avenir. Ils dénoncent le futur contrat qui leur est proposé par Air Austral.
A leurs yeux, le contrat que leur propose leur employeur Air Austral n’est "pas acceptable". 24 manutentionnaires employés depuis plusieurs années par la compagnie aérienne régionale demandent des garanties pour l’avenir. Les personnels mécontents refusent de travailler pour la filiale d’Air Austral.
Ils réclament de meilleurs conditions de travail et la reconnaissance des années déjà accomplies. Ces manutentionnaires dont le contrat à Air Austral ne sera pas reconduit craignent que le changement d’employeur ne s’accompagne d’une baisse de salaire.
Raymond-Paul Vacarme fait partie de ces employés insatisfaits. Interrogé, il explique qu’il ne veut pas travailler 25 heures ( contre 75 heures/ semaine actuellement) car sa rémunération actuellement de 1400 euros passerait alors à 800 euros. Un écart que n’acceptent pas les travailleurs concernés, qui évoquent l’impact d’une telle baisse de salaire pour leur foyer.
La question salariale n’est pas la seule qui préoccupe les intérimaires. Comme Joël, certains s’inquiètent également de l’absence de perspectives d’évolution au sein de la filiale qui leur propose un nouveau contrat à durée indéterminée.
La Direction d’Air Austral rappelle de son côté qu’un reclassement est ici nécessaire et assure que les intérimaires ne perdront rien au change : "ce que nous leur proposons, c’est un CDI un contrat pérenne dans des conditions équivalentes sinon meilleures par rapport à celles qu’ils ont aujourd’hui", a indiqué ce jeudi Stéphanie Bégert, responsable communication et porte-parole d’Air Austral.
Les intérimaires seraient assurés de travailler au moins 100 heures, s’ils acceptaient le CDI au sein de la filiale d’Air Austral. De nouvelles réunions de négociations sont prévues dans les prochains jours entre manutentionnaires et direction d’Air Austral.