À la veille de la campagne sucrière qui mobilisera durant 6 mois de juillet à décembre, les autorités de La Réunion se mobilisent pour faire connaître les dispositifs d’accompagnement financiers dont peuvent bénéficier les travailleurs saisonniers.
Les métiers de coupeurs de canne et plus généralement de salariés agricoles sont souvent perçus comme peu attractifs. De ce fait, le manque de main d’œuvre correspondant à ces emplois constitue un véritable frein au développement du secteur agricole.
C’est pourquoi les autorités de La Réunion ont présenté ce jeudi les dispositifs d’accompagnement financiers dont peuvent bénéficier les travailleurs saisonniers.
Dans ce contexte, les filières professionnelles agricoles, en premier lieu la filière canne à sucre mais aussi les filières de diversification animales et surtout végétales, sont contraintes de s’adapter et doivent mettre en place des solutions alternatives, comme la mécanisation des récoltes.
Pourtant, des solutions existent pour développer un emploi agricole pérenne en permettant de cumuler les minimas sociaux avec les salaires de saisonniers agricoles. De plus, de nouveaux dispositifs se sont adaptés ou voient le jour, à l’exemple du dispositif parcours emploi compétences (PEC) ou des emplois francs.
"Les gens se disent que s’ils reprennentune activité dans le domaine ils vont perdre leurs droits. Il faut les rassurer."
Le COPIL met en place deux nouvelles mesures cette année. La 1ère est la bourse à l’emploi agricole afin de pouvoir mettre en relation les agriculteurs et les offreurs d’emploi.
"Il y a la création d’un groupement d’employeur pour une insertion et une qualification des demandeurs d’emploi", explique le préfet de La Réunion.