Hier après-midi, une surveillante pénitentiaire s’est faite agressée par un des prisonniers.
Une agression a eu lieu mercredi après-midi à la prison de Domenjod. Une surveillante a été attaquée par un des prisonniers.
La surveillante a décidé de proter plainte.
Les faits remontent à mercredi après-midi. La promenade des détenus s’achève à la prison de Domenjod. Alors qu’une surveillante ramène les prisonniers à leur cellule, l’un d’entre eux s’est jeté sur elle et l’a étranglée.
La surveillante pénitentiaire a été secourue par ses collègues qui ont réussi à maîtriser l’homme. L’agente a été très choquée, elle ne souffre pas de graves blessures.
"Elle est sortie de l’hôpital mais reste encore très marquée psychologiquement par cette agression", explique Vincent Pardoux, Responsable du syndicat FO pénitentiaire.
Un surveillant a vu sa collègue se faire agresser sous ses yeux. De suite, ils sont intervenus.
"Il y a eu une tentative de meurtre pour moi. Il ne voulait pas lâcher prise et la collègue s’est évanouie. On a été obligé de le ramener au sol et de la maîtriser mais avec difficulté. Pour moi c’était très choquant."
L’agresseur devra répondre de manière disciplinaire au sein de l’administration pénitentiaire. Il a été placé en quartier disciplinaire et devrait passer demain en commission disciplinaire.
La surveillante, elle, a déposé plainte. Elle devrait être orienté vers le CHU dans la journée pour déterminer son incapacité de travail.
Le détenu avait été déplacé de la prison à l’Etablissement public de santé mentale (EPSMR) dans le courant de la semaine dernière. Mais il n’a pas été maintenu dans l’institution à cause de son comportement, selon les syndicats.
Depuis son retour, il avait accumulé une quinzaine de signalements avant de passer à l’acte.
Le détenu qui a agressé la surveillante pénitentiaire est détenu pour des faits jugés en correctionnel. Sa libération était prévue pour le mois de septembre.
"Il n’y aucune structure adaptée pour retenir des personnes détenues et présentant des troubles psychiatriques. nous sommes exclus de tout dispositif comme ce qu’il peut y avoir sur le terriroire hexagonale", explique Vincent Pardoux.