Durant la nuit du 7 au 8 juillet 2018, un drame de la route s’était produit à Fleurimont. Quatre jeunes se trouvaient à bord de la voiture qui a fait une sortie de route. Trois jeunes avaient perdu la vie. Le procès se tiendra le 10 février prochain. Selon son conseil, maitre Fabian Gorce Sarah ne devrait pas assister au procès, faute de moyens.
Le 7 juillet 2018, quatre jeunes se trouvaient à bord de la voiture qui a fait une sortie de route. La voiture a chuté dans une ravine à Saint-Paul. L’accident s’est produit sur une ligne droite, sur une route bidirectionnelle.
Deux jeunes sont morts sur le coup. Il a fallu désincarcérer les autres victimes. Une troisième victime a succombé à ses blessures à l’hôpital.
Depuis, Sarah, la seule rescapée, est soupçonnée d’être la conductrice de la voiture. Interpellée à plusieurs reprises en octobre et en novembre 2018, elle affirme n’avoir aucun souvenir du drame.
Un premier procès avait eu lieu en 2019, mais avait été renvoyé par faute d’éléments.
Des années plus tard, les familles des victimes réclament justice et la vérité sur les circonstances de l’accident. "Je veux que la justice soit faite. Elle a tué mon fils", déclare la mère d’une des victimes. Encore dans la douleur et l’émotion, la famille attend le procès à venir afin de pouvoir se reconstruire : "Il faut qu’elle reconnaisse ce qu’elle a fait, pour que nous, la famille, on puisse commencer notre deuil".
Pour le bâtonnier Georges André Hoareau, la culpabilité de l’accusée ne fait aucun doute. "Cétait la voiture de son père, elle a été extraite du côté conducteur. Aujourd’hui, en ne reconnaissant pas les faits, elle contribue à la douleur, car elle fait revivre encore et encore le procès aux proches", déclare-t-il.
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