À quelques jours de Pâques, la production de chocolat tourne à plein régime

De la fève de cacao à l’œuf de Pâques caché dans le jardin, le process prend une semaine dans un atelier artisanal. Tout commence par le travail de la matière première, il faut d’abord griller la fève. "Cela va nous permettre de faire sortir la pellicule. Quand on enlève la pellicule, on récupère le grué et c’est avec ça qu’on va faire le chocolat".

Une fois la pellicule retirée, place au conchage. Cette étape va permettre de lisser la pâte et rendre le chocolat liquide. Un travail qui se veut précis. Du moulage à l’emballage, tout se fait manuellement. Un processus long qui assure la qualité du produit.

"Nos chocolats sont composés de 2 ingrédients, la fève et le sucre. Il n’y a pas de produit rajouté dans nos chocolats", explique Alicia Tourville, assistance de rédaction.

Dans cet atelier à taille humaine, 3 000 pièces de chocolat sont produites chaque mois. Dans une usine de production, le processus de production est bien différent. Environ 3600 tablettes de chocolat sont fabriquées et emballées en une journée. "Pour emballer environ 1200 tablettes, on va prendre à peu près une heure", explique Freddy Billot, adjoint responsable à la chocolaterie.

Quelques semaines avant Pâques les machines tournent à plein régime. La production de tablette de chocolat double et passe à 6000 par jour.