Suite à la perte d’un important marché avec France Telecom, 89 salariés de la société de câblage et de communication basée à Saint-André risquent de perdre leur emploi. Le tribunal de commerce doit statuer cet après-midi sur l’avenir de l’entreprise.
L’avenir parait bien sombre aux salariés d’ACB. Après avoir perdu un important marché avec France Telecom en janvier dernier, le sous-traitant ACB, société de câblage et de communication, est confronté à d’importantes difficultés financières. La direction a été contrainte de déposer le bilan au tribunal de commerce, qui doit décider ce mercredi après-midi de la liquidation ou du redressement de la société.
89 salariés risquent d’être licenciés. Ces techniciens sont inquiets pour leur avenir et en colère contre la direction de l’entreprise, qu’ils accusent de les avoir informés tardivement de la situation.
Les employés ont été informés jeudi dernier du risque de fermeture d’ACB. Depuis cette date, ils ont décidé de rester à leur poste de travail tout en ralentissant considérablement le rythme en guise de protestation. "En général on traite près de 200 demandes de clients par jour et ce jeudi on va traiter environ 200", précise un délégué du personnel.
Les techniciens et salariés d’ACB affirment "être pris en otage". En effet, selon eux, aucune indemnité de licenciement ne leur a encore été versée et ils sont bloqués sans pouvoir travailler ailleurs. "La direction nous demande de démissionner et donc de renoncer à tous nos avantages d’ancienneté. On nous parle tout le temps de problème de trésorerie, mais ce n’est plus possible qu’on soit sous-payés comme ça", poursuit le délégué.