L’Insee a publié le dernier recensement réalisé dans l’île. Selon ces données, La Réunion comptait 828 600 habitants au 1er janvier 2011. La population augmente de 1,2 % par an depuis 2006.
Recensement de la population : populations légales - Communiqué de l’INSEE
828 600 habitants au 1er janvier 2011
"Au 1er janvier 2011, 828 581 personnes vivent à La Réunion. La population augmente de 1,2 % par an depuis 2006, soit nettement plus qu’en France métropolitaine (+ 0,5 %)". L’INSEE précise également que La Réunion se classe au 3e rang des régions les plus dynamiques derrière La Guyane et la Corse. Ce dynamisme démographique s’explique par une fécondité élevée, le solde migratoire étant désormais légèrement négatif (- 0,1 % par an). Dans un contexte de transition démographique, la population réunionnaise croît de moins en moins vite (+ 1,5 % entre 1999 et 2006) et ce constat se vérifie dans la plupart des communes.
Avec 828 581 habitants au 1er janvier 2011, La Réunion abrite 1,3 % de la population française. L’île se place au 25e rang des départements les plus peuplés.
Depuis 2006, la population de l’île s’est accrue de 46 620 personnes, soit 9 320 habitants supplémentaires en moyenne chaque année.
La croissance de la population ralentit
La population augmente de 1,2 % par an en moyenne entre 2006 et 2011. La croissance de la population est plus rapide qu’en France métropolitaine (+ 0,5 %). La Réunion se place ainsi en 3e position des régions (hors Mayotte) où la population croît le plus vite, derrière la Guyane (+ 2,9 %) et la Corse (+ 1,3 % par an).
Par départements, La Réunion n’occupe plus que le 12e rang. Les plus dynamiques sont la Guyane et le Tarn-et-Garonne.
Cependant, le rythme de croissance de la population ralentit progressivement : + 1,2 % depuis 2006 après + 1,5 % par an entre 1999 et 2006 et + 1,9 % par an entre 1990 et 1999.
Un solde naturel élevé
L’augmentation de la population à La Réunion est portée par le solde naturel (naissance - décès), contrairement aux départements métropolitains, où la croissance s’explique en partie par les mouvements migratoires.
L’excès des naissances sur les décès fait croître la population de 1,3 % par an en moyenne entre 2006 et 2011. À l’inverse, le solde migratoire devient légèrement négatif sur la période (- 0,1 % par an). Les départs ont été plus nombreux que les arrivées.
Une croissance de la population inégale sur le territoire
Entre 2006 et 2011, le rythme de croissance de la population est très variable d’une commune à l’autre [carte 1].
Trois communes perdent des habitants entre 2006 et 2011 : Cilaos, Sainte-Marie et Le Port.
De plus en plus de logements vacants (notamment à Sainte-Marie et à Cilaos) ainsi qu’une réduction du nombre de personnes par ménage expliquent ce recul, malgré une croissance du parc de logements.
En revanche, à La Possession, aux Avirons et à La Plaine-des-Palmistes, la population augmente toujours très rapidement, au-delà de 3 % par an, ce qui les place parmi les communes les plus dynamiques de France.
Comparativement à la période 1999-2006, la population augmente moins rapidement dans une majorité de communes réunionnaises. Ce ralentisse-ment est particulièrement marqué dans trois communes du Nord-Est : Sainte-Marie, Sainte-Suzanne et Saint-André. À l’opposé, certaines communes comme Saint-Benoît, Les Trois-Bassins ou La Possession sont plus dynamiques sur la période récente. À Salazie, la population augmente de nouveau (+ 1 % par an) alors qu’elle diminuait entre 1999 et 2006 (- 0,7 % par an).
Par microrégion, la population croît moins vite dans le Nord (+ 0,8 % par an) que dans l’Ouest (+ 1,2 %), l’Est ou le Sud (+ 1,4 %)
64 933 400 habitants en France au 1er janvier 2011
La population de la France a augmenté de 1,75 millions d’habitants en cinq ans, soit + 350 000 personnes par an.
Les DOM (hors Mayotte) contribuent à 4,4 % de l’accroissement de population.
Entre 2006 et 2011, la population française augmente en moyenne de 0,5 % par an.