Alors que le gouvernement a présenté son projet sur le renforcement des contrôles des chômeurs, le député de La Réunion Jean-Hugues Ratenon estime que les plus pauvres sont "stigmatisés", dans le but de "faire baisser les chiffres."
Le ministère du Travail a présenté ce lundi le plan du gouvernement pour renforcer le contrôle des chômeurs, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron.
Ceux qui sont jugés insuffisamment actifs pourraient temporairement perdre leur allocation. Un plan que dénonce fermement Jean-Hugues Ratenon.
Le député de La Réunion parle de "connivence" entre Emmanuel Macron et les riches. Dans un communiqué, il dénonce l’attitude du gouvernement :
"Le Gouvernement a présenté hier (lundi 19 mars) son projet de renforcement de contrôle des chômeurs. Sans surprise, il culpabilise les femmes et les hommes sans travail en les rendant responsables de leur situation. On marche vraiment sur la tête. Ce Gouvernement s’aligne en réalité sur la proposition du MEDEF l’année dernière qui avançait l’idée d’un contrôle journalier ou hebdomadaire des chômeurs estimant « qu’il y a des gens qui profitent du système qui donne un confort fictif ». Des propos scandaleux que j’avais condamné en octobre de l’année dernière dans un communiqué. J’ai été bien seul, hélas.
Emmanuel MACRON ne se cache plus pour afficher ses connivences avec les riches, son monde. Dans son projet, il envisage de diviser par 2 voire la suppression d’1 ou 2 mois de l’allocation chômage des chômeurs qui ne s’activeraient pas pour retrouver un travail. Même punition pour celles et ceux qui refuseraient de suivre des formations ou qui déclinent plus de 2 fois une offre d’emploi. Mais des formations pour quoi faire ? pour quelles débouchées ? Et les emplois proposés sont ils adaptés aux demandes des chômeurs ? (Distance domicile-travail, salaire ou encore temps plein ou temps partiel.)
Il est inadmissible que les plus hauts responsables de l’Etat, censés protéger et défendre les plus pauvres, stigmatisent ainsi les plus faibles. Ce n’est pas en radiant massivement des demandeurs d’emploi pour un prétexte fallacieux dans le but de faire baisser les chiffres que le chômage diminuera réellement dans le pays.
1 an, pratiquement, après son élection par défaut à la tête de la République, Emmanuel MACRON confirme sa politique : le capital contre le social ;
L’argent contre l’Humain.
Il est résolument contre le peuple, « ceux qui ne sont rien », comme ils les appellent :
Il casse le code du travail ;
Il baisse les allocations logement
Il supprime l’allocation à l’accession à la propriété ;
Il supprime des milliers de contrats aidés ;
Il impose la CSG sur les maigres pensions des retraités ;
Etc.
Mais dans le même temps, il ne fera jamais, par exemple, un bilan de toutes les privatisations et les faveurs fiscales aux entreprises ; il n’injectera pas des crédits supplémentaires dans l’économie pour des investissements écologiques et sociales ; il ne transformera pas le pacte de responsabilité et le crédit d’impôt compétitivité ; il ne remettra pas à plat l’ensemble des aides publiques et exonérations d’impôts ou de cotisations accordées aux entreprises et évaluer leur efficacité ; Il ne taxera pas les transactions financières… etc.
AUCUN contrôle pour ces amis les riches, ils peuvent continuer à piller l’économie de la Nation.
Cette nouvelle attaque interdit toute posture d’égo ; car certains seront toujours tentés d’approuver ce projet de contrôle renforcé des chômeurs pour bien se faire voir du pouvoir pour des destins isolés, mais ceux là seront identifiés comme des traitres du peuple que nous devrons combattre. Oui c’est un devoir.
L’égo des uns et des autres n’a pas sa place ici. C’est une question d’idéologie : le fric ou l’Humain ?
Il faut choisir son camp et ne jamais oublier le préambule de la Constitution : « chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. »