Les ossements qui avaient été découverts après le passage du cyclone Béjisa début 2014, ont parlé. Selon le JIR, il s’agit d’une femme morte entre 1520 et 1795.
L’énigme de l’inconnue de la plage de l’Hermitage vient d’être résolue en métropole. Ce sont les experts de l’IRCGN de Cergy-Pontoise et ceux d’un laboratoire privé de la région lyonnaise qui ont déterminé le moment du décès.
Selon le JIR, cette jeune femme âgée d’entre 20 et 30 ans et mesurant entre 1,50 et 1,60 mètre au moment de sa disparition serait décédée entre les années 1520 et 1795. C’est une datation au carbone 14 qui a permis de préciser à quand remonte la mort de la jeune femme.
Toujours selon le JIR, cette femme aurait probablement été victime d’une mort violente. Elle aurait été abattue d’un coup de mousquet en pleine tête.
C’est l’épilogue d’une longue enquête judiciaire concernant ces ossements découverts après le passage du cyclone Béjisa début 2014.
Celle-ci s’est d’abord orientée vers l’hypothèse d’une des femmes disparues à La Réunion lors des 30 dernières années. Mais après des comparaisons d’ADN avec les proches de personnes disparues, cette hypothèse est évacuée. L’enquête prend un nouveau souffle quand les experts scientifiques ont pu reconstruire virtuellement un portrait-robot de la femme. Mais la victime n’est toujours pas identifiée.
La datation au carbone 14 était la dernière méthode possible pour faire parler le corps et espérer dater la mort de la jeune femme. Grâce à cette datation au carbone 14, le squelette de l’inconnue de la plage a enfin parlé et le mystère est résolu.